In the mood for jazz - Mot-clé - Rosasin the mood for jazz : un blog sur des spectacles, des tubes de dentifrices, des chanteuses de jazz, et moi qui signe ali-gateau.2015-12-23T16:16:54+01:00aligateauurn:md5:624b4ab43a2bca0b2ce84c5dce90c651Dotclearsaison 2012-13urn:md5:60b7f8e1c706604f3e7c8bcdf249447a2013-10-19T11:03:00+01:002013-10-19T09:05:27+01:00aligateauSpectaclesclassiqueJérôme BelopéraPina BauschRosas <p>Moi qui ai l'habitude de prendre ses billets un an à l'avance, je vais tenter de faire l'exercice inverse pour compenser ma paresse sur l'année dernière et tenter de regarder l'année par le rétroviseur. Oui, oui, c'est un peu comme les gâteaux d'or (<a href="http://aligateau.free.fr/index.php?post/2009/07/20/La-premi%C3%A8re-c%C3%A9r%C3%A9monie-des-g%C3%A2teaux-d-or">1</a> et <a href="http://aligateau.free.fr/index.php?post/2010/09/16/L-heure-du-gouter">2</a>), mais bon, là, c'est juste pour parler de ce dont je me souviens…</p>
<p>Pour le coup, ce n'était vraiment pas la saison des grandes découvertes. Car au moment de citer les meilleurs moment, il me revient Two Cigarettes in the Dark (Pina Bausch, 1985), qui m'a aussi fait découvrir <a href="http://www.youtube.com/watch?v=c1EOjbVaAJg">la chanson éponyme</a>; la deuxième heure d'Elena's Aria (Anne Teresa de Keersmaeker, 1984), après une première heure de très lent début; la création de Sidi Larbi Cherkaoui/Damine Jalet sur le Boléro (Ravel, 1928). Bon allez, n'exagérons pas, c'est une création pour ce dernier, mais on va pas parler de découverte pour ces derniers, dont j'ai peut-être vu la moitié des créations… Il y a aussi eu le "Disabled Theater" de Jérôme Bel, qui a même eu droit à <a href="http://aligateau.free.fr/index.php?post/2012/10/15/Disabled-Theater">sa note de blog</a>! Bref, c'est une saison très Usual Suspects.</p>
<p>Côté Opéra et classique, aucune mise en scène ne m'a pris par les tripes. Le <a href="http://aligateau.free.fr/index.php?post/2012/10/31/Il-est-beau-mon-r%C3%A9giment%2C-il-est-beau%21">régiment était certes beau</a>, mais c'est finalement Joyce di Donato ensorcelant le TCE qui m'a marqué, et Veronique Gens me faisant découvrir Les Nuits d'Eté de Berlioz (première pièce que j'apprécie du compositeur).</p>
<p>La saison est donc terminée, et la nouvelle commence tout juste. L'occasion de donner un dernier soubresaut à mon blog, à moins que des changements ne me permettent de le raviver de façon plus durable.</p>Cesenaurn:md5:b67982f0fedefc99a32c8d10bea7aee12012-05-27T12:27:00+01:002012-05-27T10:28:27+01:00aligateauSpectaclescontemporainDanseRosas <p>ça s'était joué à l'aube, dans la Cour du Palais des Papes. Mais le Théâtre de la Ville n'est pas le festival d'Avignon, et ses spectateurs viennent au chaud voir un spectacle à 20h30... L'idée génial d'Anna Teresa de Keersmaeker et Ann Veronica Janssens de concevoir un spectacle qui s'éclaircit avec la lumière du jour, a été transposée en salle, aussi bien qu'elles ont pu.</p>
<p>Le début est donc dans le noir quasi complet. On était bien placés, dans les premiers rangs, et devinions mieux les mouvements au fond, mais tout celà restait fugace. Le chant venait, les visages apparaissaient parfois ou les silhouettes avant de disparaître... Le groupe de danseurs évoluait dans le noir, comme perdu. Ils dansent, puis s'arrêtent. S'avancent, redisparaissent. Entre abstrait, symbolique, ou simplement figuratif, toutes les interprétations sont permises…</p>
<p>Puis la lumière inonde le volume au dessus de la scène, laissé libre et nu. Le cercle tracé au sol prend alors une plus grande importance, devenant l'unique point de repère de ce grand volume. Les danseurs évoluent, les chanteurs aussi, une peu perdus par moment, avant de se refiger ou évoluer dans des tableaux magnifiques. Des images me restent avec le recul, dont ce moment où l'ensemble des interprètes (chanteur et danseur) s'alignent petit à petit au devant de la scène au son d'un Kyrie Eleisson</p>
<p>Moins millimétré que sur la musique de Reich, le spectacle se nourrit des chants polyphoniques (Ars Subtilior) qui en font partie intégrante. Le mélange chanteurs-danseurs crée un couple d'humains privilégie l'expression à la perfection… mais l'exigence pour chanter ce qui est proposé est trop grande pour les danseurs (alors que les chanteurs peuvent s'en sortir plutôt bien des mouvements qu'on exige d'eux…). ça donne droit à des fausses notes donc… mais ça ne gâche pas le tableau.</p>
<p>Reste à imaginer ce qu'était le spectacle à Avignon, et se demander pourquoi une institutions comme le théâtre de la ville ne se donne pas le défi de le retransposer tel quel plutôt que de se contenter de la version adaptée...</p>Séances de révisionurn:md5:ceb19a82daf0cd85fcd80baba400ab492010-11-14T13:37:00+00:002010-11-14T12:40:06+00:00aligateauSpectaclesarts plastiquescontemporainDanseJérôme BelRosas <p>Ce début de saison a été pour moi l'occasion de revoir deux spectacles, d'en rater un, de revoir du Cunningham (pour la première fois depuis longtemps), et d'oublier que j'ai un blog...</p>
<p>Mais je n'ai pas encore accepté de renoncé à cette place d'espace le plus confidentiel du web, et à l'absurdité d'écrire des impressions sur des spectacles déjà complets, déjà passés, et qui intéressent surtout des lecteurs de télérama plutôt que des internautes. Ce serait laisser un champs de plus à la rationalité dans ma vie, qui y occupe déjà trop de place. Alors, par résistance au quotidien quotidien, comme le dit superbement Monoprix, je ressucite mon blog avec quelques phrases sur les mois d'octobre et novembre:</p>
<p>- 3 Abshied (Keersmaeker/Bel): <a href="http://aligateau.free.fr/index.php?post/2010/03/24/Belle-brochette">revoir</a> ce spectacle après quelques mois, était surtout pour moi l'excuse de revoir le co-abonnés en début de saison. Ni exceptionnel, ni raté, il méritait quand même ce deuxième coup d'oeil: l'occasion de confirmer que Anne Teresa de Keersmaeker récite le même texte à la lettre près, tandis que Jérôme Bel improvise un texte sur les mêmes idées... L'occasion de constater surtout que la place du spectateur est en conséquence assez curieuse puisqu'on lui propose une conversation sur un mode informel, alors que c'est réellement un spectacle millimétré... que ce soit pour le texte ou la gestuelle. Et l'occasion de constater que le chant d'Anne Teresa de Keersmaeker ne s'est pas amélioré, et que le 3ème abschied est toujouirs aussi pénible.</p>
<p>- The Ballad of Sexual Dependancy: on a beau être fan et prévenu, l'oeuvre reste quand même impressionnante, et l'accompagnement des Tiger Lillies tout à fait adapté. L'enceinte d'une salle de concert lui confère un écrin pour une projection ininterrompues, avec début et fin bien ponctués, et du coup, l'aspect "histoire" du diaporama fait à nouveau couler des larmes.</p>
<p>- Cherry-Brandy (Josef Nadj): exception de la liste, spectacle totalement nouveau, d'un artiste dont le travail m'est déjà familier. La recherche esthétique de Nadj m'étonnera toujours par son inventivité. Si le spectacle m'a paru un peu long, et si je perds comme toujours la capacité à faire des liens avec les références citées, je reste abasourdi devant certaines images, comme le début où on découvre des bouts de l'anatomie des danseurs associés dans des poses indéchiffrables.</p>
<p>- 3 pièces de Cunnigham : si je reste hermétique à la musique concrète, à la manière de la grand-mère de <a href="http://aligateau.free.fr/index.php?post/2009/12/16/Cedric-Andrieux-et-Jerome-Bel">Cédric Andrieux</a>, je rentre pour la première fois réellement dans l'esprit des spectacles de Cunnigham, surtout celui des deuxième et troisième volets (c'est à dire les pièces de 1970 et 1958) qui montrent clairement les héritages dont ont bénéficié respectivement William Forsythe et Mats Ek. Un beau volet de l'histoire de la danse, ponctué aussi des interventions de Jasper Johns et de Roy Lichtenstein.</p>
<p>Ce blog n'est pas mort, et moi non plus! Hurray!</p>L'heure du goûterurn:md5:be917a3533bef3c85e6ef37d0b981c602010-09-16T13:56:00+01:002010-09-16T11:58:01+01:00aligateauSpectaclesclassiquecontemporainDansehumeurJérôme BelopéraPeeping TomRosas <p>A cause des baisses de subventions du Ministète de la Culture, la deuxième cérémonie des gâteaux d'or a lieu sans fanfare, avec deux mois de retards, à l'heure même où je réalise que mon dernier déplacement professionnel pour mon boulot actuel me fera rater le premier concert de la saison 2010-2011.</p>
<p>alors, en bref, voici les lauréats, énoncés dans la plus stricte intimité (pour un rappel des définitions voir <a href="http://aligateau.free.fr/index.php?post/2009/07/20/La-premi%C3%A8re-c%C3%A9r%C3%A9monie-des-g%C3%A2teaux-d-or">ici</a>):</p>
<p>- La Meringue: plusieurs nominés mais au final c'est <a href="http://aligateau.free.fr/index.php?post/2010/02/18/Hofech-Schefter-va-vous-expliquer-la-vie">Hofech Shechter</a> qui réunit le mieux la boursoufflure, les moyens mis en oeuvre, et l'ennui.
- L'Opéra (qui, je tiens à le rappeler récompense la meilleure représentation d'opéra): <a href="http://aligateau.free.fr/index.php?post/2010/01/28/Feerique-Queen">The Fairy Queen</a>, à l'Opéra Comique (talonné par un magnifique Sémélé présenté au TCE, et non chroniqué)
- Le Macaron: <a href="http://aligateau.free.fr/index.php?post/2010/03/24/Belle-brochette">L'Amant Jaloux</a> de Grétry pour la légerté de l'oeuvre, de sa mise en scène, de la direction et de la fluidité du chant, un petit bonheur vite consummé (1h30). Un autre Macaron est décerné à <a href="http://aligateau.free.fr/index.php?post/2009/11/24/Ma-premi%C3%A8re-fl%C3%BBte-enchant%C3%A9e">La flûte enchantée</a>, dirigée par Jacobs dont on attends toujours la sortie en disque.
- L'éclair au chocolat (qui récompense le meilleur spectacle de Jérome Bel de la saison, euh, pardon, qui récompense le meilleur spectacle simple et court, et qui apporte beaucoup de plaisir): il va sans conteste à <a href="http://aligateau.free.fr/index.php?post/2009/12/16/Cedric-Andrieux-et-Jerome-Bel">Cédric Andrieux</a> (de Jérôme Bel), même si l'année a été riche en nomminés (<a href="http://aligateau.free.fr/index.php?post/2010/02/27/Radio-Muezzine">Radio Muezzine</a> en tête)
- La tarte fine aux pommes: impossible de départager les trois reprises jubilatoires que sont "<a href="http://aligateau.free.fr/index.php?post/2009/10/31/Rosas-fait-du-Rosas">Rosas Danst Rosas</a>", "<a href="http://aligateau.free.fr/index.php?post/2007/03/30/The-show-must-go-on">The Show Must Go On</a>", et "<a href="http://aligateau.free.fr/index.php?post/2010/09/16/Daddy... I've seen the piece[..." title="Daddy... I've seen the piece[...">Daddy... I've seen the piece[...</a>|/index.php?post/2010/05/25/Daddy...-I-have-finally-seen-THE-piece-by-Robyn-Orlin]".
- Sacher Torte: à l'unanimité du jury dont je suis le seul membre, <a href="http://aligateau.free.fr/index.php?post/2010/03/31/32-rue-du-David-Lynch">32 rue Vandenbranden</a> (Peeping Tom) remporte le prix du meilleur spectacle chorégraphique (les autres qui m'ont bcp plus ayant déjà été primé ailleurs)</p>
<p>Bon, et Bob Wilson et le Berliner Ensemble alors avec <a href="http://aligateau.free.fr/index.php?post/2010/04/12/en-vrac-et-parce-que-je-le-vaux-bien">l'Opéra de Quat' Sous</a>? faudrait trouver un nom pour le prix honorifique pour la carrière peut-être...</p>Belle brochetteurn:md5:f96ed0c614c44e37456beaaf53058b972010-03-24T12:25:00+00:002010-03-24T11:26:39+00:00aligateauSpectaclesclassiquecontemporainDanseJérôme BelopéraPeeping TomRosas <p>J'ai pas trop eu le temps de rapporter tout ce que j'ai vu depuis la semaine dernière. il faut avouer que le planning était relativement chargé. je m'attarderai donc sur le meilleur, et laisserait le soin au reste du monde de parler de ce que j'ai moins aimé</p>
<p>Jeudi aux Abbesses, c'était We Was Them de Hans Van den Broeck: Aurait pu s'intituler "<a href="http://aligateau.free.fr/index.php?post/2009/05/31/Why-do-we-have-to-be-here">Why do we have to be here?</a>". 1h30. no comment.</p>
<p>Vendredi à l'Opéra Comique: L'Amant Jaloux (Grétry).
On est en plein univers "Petit Trianon", et la mise en scène l'assume pleinement, et propose subtilement au spectateur de jouer le jeu. Il faut accepter la légèreté de la trame, et de la musique pour apprécier l'oeuvre dans son contexte, et y retrouver des allusions sociales et conjugales, telle une pièce de Beaumarchais (mais bon, dans une moindre mesure quand-même). Les voix sont inégales, mais tout le monde y met du sien, et le résultat est tout a fait honorable. La fosse est très agréable à écouter. 1h30 de bonheur.</p>
<p>Samedi à l'Opéra de Lille: 3Abchied (Jérôme Bel, Anne Teresa de Keersmaeker)
Changement d'univers: musique romantique, spectacle contemporain. Visiblement tout le monde n'était pas prévu car un homme s'est exclamé au bout de dimuntes de spectacle "Madame, nous somme ici pour voir un spectacle pas pour vous entendre parler". Ca a un peu interloqué Anne Teresa de Keersmaeker, qui racontait justement les diifculté qu'elle avait à concevoir un spectacle sur l'adiue, du Chant de la Terre de Mahler. Le spectacle tourne autour ce cette musique, de la relation à la musique, et de la difficulté à la représenter, en insistant que cette difficulté est liée à la mort qui est évoquée dans le chant. Bien construit, intelligent, le spectacle souffre quelque peu de cette impossibilité puisque la partie chorégraphie en soi semble quelque peu bâclée. 1h30. à voir.</p>
<p>Hier aux Abesses: 32 rue vandenbranden (Peeping Tom)
Un des meilleurs spectacles de danse récent. Ce spectacle fera l'objet d'un billet séparé, quand j'en aurait le temps.</p>
<p>Voilà, sur ce, j'ai fini de montrer à quel point je suis une personne cultivée et éclétique. Au revoir.</p>Rosas fait du Rosasurn:md5:8aeb6e31ac53dac6339f42e89394a99b2009-10-31T13:03:00+00:002009-11-01T13:43:29+00:00aligateauSpectaclescontemporainDanseRosas <p>La reprise d'un des premiers spectacles de la compagnie Rosas (Anne Teresa de Keersmaeker) (le premier en fait selon la page <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Rosas_danst_Rosas">wikipédia</a>) pendant la semaine qui vient de passer au Théâtre de la Ville, était l'occasion pour ceux qui ne l'avait pas encore vu, ou alors seulement en vidéo, de se rendre compte que tous les ingrédients développés par la compagnie depuis sa création étaient là à l'origine.</p>
<p>Et c'est même là le principe du spectacle: 4 scènes, chacune construite autour d'une série courte de gestes reprise par les 4 danseuses, ensemble, à contrepoint, en léger décalé.</p>
<p>main, tête, épaule, demi-tour, main tête épaule, demi-tour, main tête (dans l'autre sens), épaule, chute au sol, main, main, tête, épaule...</p>
<p>C'est un peu comme "Phase" créé peu avant, mais à 4, et avec un côté dramatique, quasi narratif, plus appuyé. Le langage du geste dans le silence, repris dans Once est déjà là. Les jeux de lumière sont là aussi, annonçant ceux utilisés dans Drumming. Jamais une pièce n'a aussi bien porté son nom finalement: Anne Teresa de Keersmaeker y annonce ainsi son oeuvre: Rosas danst Rosas - en espérant que danst veux bien dire "danse"...</p>
<p>Après toutes ses considérations factuelles, tout ce que je peux dire c'est qu'il fallait juste être là, se laisser hypnotiser par le mouvement, se surprendre à retenir son souffle à chaque chute, à chaque pause dans le mouvement, essayer d'oublier les toussotements et les portable de la salle manifestement gênée par l'absence de musique de la première partie (beaucoup plus que dans <a href="http://aligateau.free.fr/index.php?post/2009/06/26/One-song%2C-Two-hours">The Song</a> d'ailleurs, bizarre...). , et apprécier la danse.</p>
<p>Voilà, j'ai vu la dernière représentation jeudi. Le spectacle sera sans doute repris dans les années qui viennent en Europe, ou ailleurs. Voyagez, ou achetez le DVD!</p>One song, Two hoursurn:md5:65af2e6bbead22754503b6667de5d72a2009-06-26T00:26:00+01:002009-06-25T22:29:07+01:00aligateauSpectaclescontemporainDansehumeuroù est la sortieRosas <p>Alors franchement, je suis pas resté connecté à la séance danse/bruitage, que j'ai trouvé franchement stressante pendant les 1h50 de The Song, la nouvelle création d'Anne Teresa de Keersmaeker.</p>
<p>en guise de défouloir, les spectacles en six commentaires à la con:
- putain fallait deux personnes pour faire la scénographie!
- on se fait pas chier une seconde, mais deux heures
- c'était pas mal l'idée du début avec les blackout, malheureusement, quand ils refont ça dans la deuxième heure, les résistants dans la salle se mettent à applaudir espérant que c'est la fin
- l'avantage par rapport à <a href="http://aligateau.free.fr/index.php?post/2009/05/31/Why-do-we-have-to-be-here">Meg Stuart</a>, c'est qu'ils ne font pas de rab'.
- la prochaine fois j'irai voir celui avec Brad Pitt
- maintenant qu'on a vu les répétitions, ce serait sympa qu'on nous invite au spectacle</p>Rosas + Jazzurn:md5:a5209c52bcdac51336cfd9eb4ff9f1092008-09-05T10:39:00+01:002008-11-18T12:56:07+00:00aligateauSpectaclescontemporainJazzRosas <p>Décidément, il y en avait du beau monde des blogs mercredi derniers à la Villette... <a href="http://native-dancer.blogspot.com/2008/09/anne-teresa-de-keersmaeker-salva.html">ici</a> ou <a href="http://unsoirouunautre.hautetfort.com/archive/2008/09/03/jazz-a-la-villette.html">ailleurs</a>, pour lire leurs avis qui sont un peu plus fournis que le mien sur ce triple programme qui présentait :<br />
1- Archie Shepp accompagné par de la musique indienne, et semblait bien plus calme que la première fois où je l'ai vu. A côté de lui Salva Sanchis semblait faire ses étirement. C'est une bonne idée, car il avait l'air bien plus leste dans le 3.<br />
2- Anne Teresa de Keersmaeker qui a dansé un solo sur de la musique indienne. Au début, j'ai eu très peur. Elle a resservi la même intro que celle de son solo sur Joan Baez. Je me suis dit que ça faisait un peu tâche de la part d'une chorégraphe qui figure parmi ceux qui maîtrise le mieux la relation entre la danse et la musique aujourd'hui. Ouf, la suite est assez différente, et la maîtrise du geste, des arrêts et des départs, m'a captivé comme d'habitude. On se réveille<br />
3 - Coltrane + Anne Teresa de Keersmaeker/Salva Sanchis : reprise de la chorégraphie sur A Love Supreme. Cette fois, je connaissais déjà le principe avant de commencer à regarder : un instrument est figuré par un danseur... C'est un très beau support à la musique en somme, dominé par la prestation de Cynthia Loemij. C'est franchement captivant par moments, tandis qu'à d'autres on peut se laisser porter par la musique. <br />
<br />
Bon, alors, le meilleur moment de la soirée? c'est quand Archie Shepp a présenté tout le monde. D'ailleurs, concernant ce Monsieur, je suis resté sur ma faim... Mais il rejoue bientôt au New Morning... Peut-être irai-je y faire un tour?</p>Zeitungurn:md5:61c0172f2d5a4e3cc8bb0b4fb1ebe9982008-01-12T13:18:00+00:002009-01-02T11:42:34+00:00aligateauSpectaclescontemporainDanseRosas <p>Le nouveau spectacle d'Anne Teresa de Keersmaeker, Zeitung, a été présenté hier en création mondiale au théâtre de la Ville. Paris peut s'enorgueillir donc d'accueillir cette troupe qui s'est récemment vue remerciée du théâtre de la Monnaie qui cherche à se renouveler. Au théâtre de la ville, le renouvellement n'est pas encore tout à fait à l'ordre du jour (l'année prochaine peut-être? mais pas sûr...), et le long réchauffé chorégraphique d'hier soir a globalement été bien accueilli.<br />
<br />
De quoi s'agit-il? Pendant 2 heures, le chorégraphe nous dit: "j'ai eu envie d'écouter Bach, mais aussi Schönberg et Webern". Les danseurs sont accompagnés d'un piano ou d'enregistrements, selon les morceaux... Chaque danseur a son solo principal, entre lesquels s'intercalent des duos, et deux ou trois mouvements d'ensemble tout au long de la pièce. La nouveauté de la pièce réside dans l'introduction d'une gestuelle qui rappelle les automates des boîtes à musique. Est-il utile de préciser qu'au bout d'un quart d'heure une telle gestuelle devient banale, voire irritante? <br />
<br />
Peut-être fallait-il être féru de musique pour apprécier l'enchaînement des pièces et comprendre la suite chorégraphique. Ce n'est pas mon cas. J'attendrai donc l'avis d'<a href="http://bladsurb.blogspot.com/2008/01/anne-teresa-de-keersmaeker-zeitung.html">autre</a>, supposé y aller bientôt, sur la question.<br />
<br />
Qu'en reste-t-il? Il y eut un moment magique vers la fin, dans une obscurité quasi complète, le solo de la danseuse japonaise Fumiyo Ikeda, d'abord en talons aiguilles puis pieds nus, abusant - dans le bon sens du terme - de son côté dramaturge mais aussi des éclairages, ce qui m'a tiré de la torpeur dans lesquels les premières 90 minutes de spectacle m'avait plongé... Alternant marche, pantomime, course, elle donne un rythme à son solo mais aussi une image plus narrative que le reste, et beaucoup moins gratuite. Outre ce solo, un duo, qui a suivi peu après, était réussi aussi : il rappelait un peu les exercices qu'on peut voir dans <a href="http://www.rosas.be/SubPages/subFilmexpo/subMozart_Materiaal/Mozart_Materiaal/tabid/158/language/fr-BE/Default.aspx">Mozart/Materiaal</a>. <br />
<br />
à part ça, c'est joli, mais un peu gratuit, un peu insipide et bien trop long, pour moi, pour les amis qui m'accompagnent régulièrement, pour m-a aussi.</p>Rosas / 2urn:md5:5b15bf4d5b4a806da099f6d4c6d5bde02007-05-14T00:17:00+01:002008-11-13T14:08:29+00:00aligateauSpectaclescontemporainDanseRosas <p>soirée répertoire... à 15h00. c'est matinal les soirées le dimanche. <br />
<br />
Bartok/Beethoven/Shoenberg. un programme repértoire sur de la musique classique. La chorégraphie d'Anne Teresa de Keersmaeker se fait moins minimaliste que sur la musique de Reich, plus théatrale. Quelques belles suprises sur le quatuo n°4 de bartok, mais la pièce ne m'a pas accroché de bout en bout. Beethoven et sa grosseu fugueu ensuite, avec une pièce chorégraphique à dominante masculine (6 danseurs/2 danseuses), joliment menée, toujours avec des moments forts. Je me disais à l'entracte qu'une soirée reperoire, c'est pas mal pour les conversations: "j'ai aimé ceci, moins celà"... mais qu'on perdait beaucoup en émotion.<br />
<br />
après l'entracte, on découvre que les musiciens sont déplacés à une fosse au devant de la scène. On entendra mieux Shoenberg, donc. le rideau se lève sur une orée de forêt brumeuse. des hommes immobiles... une femme danse. La nuit transfigurée. C'est comme ça que ça s'appelle. Une femme, puis deux, et trois. un homme. reviennent les femmes. Puis des couples se forment avant de se disperser. Se succèdent ensuite des couples (des pas de deux, pour parler classique) balayés par l'ensemble qui passe et repasse... C'est très évocateur, un peu figuratif, un peu abstrait, un peu bausch, mais bien keersmaeker... très riche en sentiments. Le spectacle d'où cet extrait est tiré devait être très bien!</p>Rosas / Reichurn:md5:f80357e71721e452dd065a7c776c99e42007-05-05T11:53:00+01:002008-11-13T14:53:25+00:00aligateauSpectaclescontemporainDanseRosas <p>La soirée Reich présentée par la compagnie Rosas (Anne Teresa de Keersmaeker) se préterait bien à un commentaire composé scène par scène (du genre j'ai aimé ceci puis celà, moins ça etc...) mais bon, d'autres le feraient mieux que moi. Globalement, la soirée retranscrit bien l'univers du compositeur et le travail de danse de la compagnie sur ses oeuvres. L'introduction est très appropriée avec deux morceaux emblématiques, sans danse... la suite, est un peu inégale, mais globalement ça envoute... Revoir Drumming, même si ce n'est que sa première partie, est toujours un grand moment... Et surtout, j'avais envie de retrouver ma technique pour regarder un spectacle d'Anne Teresa de Keersmaeker: rythmer la respiration à la musique et au mouvement, et se surprendre à retenir son souffle quand les danseurs s'arrêtent, se croisent, ... <br />
<br />
Des gens sont partis bruyamment. ils devaient autant connaitre steve reich que les spectateurs de l'opéra de Paris Robyn Orlin... Enfin, tant pis pour eux. <br />
<br />
Le final est très joli... court, subtil, et évocateur...</p>