après un weekend peu reposant, comme l'ai si bien relevé un certain parisien, je me retrouve avec deux chemises neuves, les seuls résidus propres mettables au boulot (mon stock de tee shirts petit bateau risque de ne pas être approprié). j'enfile donc ce matin ma nouvelle chemise H&M soldée, bleue claire, et me rends compte que la taille S a des manches trois fois trop longues pour moi. je suis obligé de les replier au moins une fois, si je veux voir le bout de mes doigts dépasser. ainsi, dès le matin, on m'exlique que je suis trop jeune pour me déguiser en papa.

working boy persiste et se prépare un café, qui tarde un peu. pour pas arriver trop en retard, je le verse dans un gobelet. et je me renverse la moitié sur la main sur le chemin du métro. ça va plus vite. pas de mouchoir sur moi. les guichets de la ratp n'en ont pas non plus. j'ai bien fait d'acheter libé. l'article sur breton a fait l'affaire. à moins que ce soir l'affaire breton qui a fait l'article. ouh là. libé à du déteindre sur moi.

bon, les matins ça commence par des anecdotes pareilles. c'est comme ça que je me fais croire que je ne suis pas dans le rang. j'ai quand même acheté les chemises bleues fabriquées par de petits chinois, et je suis rentré manger une pizza surgelée devant un dvd loué. Il ne reste pus à mon égo qu'à s'adapter à la taille standard.