le public est roi, et, vu que j'en ai pas bcp, j'ai intérêt à faire plaisir aux rares qui se promènent sur cette page. donc, plutôt que de parler des chiottes doublement millénaires (qui en fait ne sont qu'un trou d'évacuation qui ne s'est pas bouché, ndlr) je vais parler de la vieille française à l'aéroport de ciampino qui malgré son séjour en Italie n'avait pas encore compris que les italiens n'aiment pas faire la queue (c'est dur à comprendre sachant qu'en France c'est le sport national)... donc, on est debout dans la queue, avec une distance minimale de respiration devant nous quand un groupe vient se mettre 3 mètres devant dans la queue... ah la la. elle se tourne et se retourne... on bouge pas... elle veut avancer... ah.. elle nous double en disant: "je crois qu'ils font pas la queue". euh si. on répond à voix haute... et là, la gentille dame elle nous explique qu'il y a un trou, dans la queue. ah bon? vous parlez des dames qui sont devant nous? elle s'en va expliquer au dames qu'elles doivent avancer aussi.

c'est joli ça. était-elle institutrice dans sa jeunesse lointaine pour expliquer à tout le monde comment se tenir debout?

bon après, on a continuer à avancer de 10 cm toutes les minutes, même si la porte était toujours fermée. au bout de 20mn, on a craqué, et on est allés se mettre en bout de queue. elle a rien compris. mais nous, on lui a pas expliqué comment vivre. la prochaine canicule s'en chargera peut-être?

enfin, voilà, parler du trou c'était assez drôle dans l'avion, et dans le bus de beauvais. finalement, c'est pas très drôle par écrit. j'aurais peutr-être dû arler d'une certaine interprétation du "soyons attentif ensemble" par rapport à la densité de beaux mec à Rome... mais c'est encore une histoire difficile à raconter par écrit.

bref, pour Rome, je devrai me contenter de dire "tornero".. en plus il me reste un billet de bus inuitilisé.
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