Les femmes utilisent comme pâte épilatoire au liban une sorte de Caramel, que ma mère et mes soeurs appelaient tout simplement Soukar (Sucre) et qui donne son nom au film Soukar Banat (Sucre de filles), ou tout simplement Caramel en français. Le film est une sorte de Venus Beauté libanais, avec toutes les différence qu'ils peut y avoir entre les classes d'employés des deux pays. certains crient au plagiat, mais il est évident que la réalisatrice a vu trop de films pour être sincère sur tout la ligne. Les références fusent entre Venus Beauté justement, et Ziad Rahbani, ou autres films voire bandes dessinées (Broderies, de Marjane Satrapi). Il n'en reste pas moins que les personnages sont très bien écrits et joués, attachants, et drôles. Le film lui-même est très drôle, et a le mérite de ne pas parler de guerre pour une fois, mais d'autres choses qui touchent les libanais, et libanaises en particulier, notamment l'absence d'espace privé. Et puis, une comédie drôle, ça vaut le déplacement.

La séance au cinéma Dunes de Verdun était loin d'être complète, mais la clim était à fond comme d'habitude, et le son aussi. hum, ça faisait longtemps que je n'étais pas venu au cinéma au Liban : prendre un pull et des boules quiès. Et l'hilarité du public sur les scènes de sensualité entre femmes, bah... au moins c'est visible.