hum... ce billet pourrait porter sur le double programme "Le journal d'un disparu"(Janacek)/"Le château de Barbe-Bleu"(Bartok), mise en scène par la Fura des Baus, raté l'année dernière à Garnier et rattrappé au Liceu de Barcelone la semaine dernière. Magnifique mise en image de musiques étonnantes et dignement interprétées... Mais, Barcelone est trop magnifique pour ne s'arrêter que sur cet évènement mondain de la grande bourgeoise Barcelonaise (tous sur leur 31, les femmes dignement coiffées de choucroute, et décorée de perles, si, si...), aussi artistique et réussi soit-il. En fait, j'avais pris les places en juillet dernier, pour ne pas le rater, mais aussi pour avoir une excuse pour retourner à barcelone...

alors en vrac: la barceloneta, la casa battlo, l'hopital machin chouette de la santa creu, l'avancement des travaux (les vitraux étaient-ils déjà là en 2002?) de la Sagrada Familia, les tapas (très touriste, oui, je sais), le temple d'appolon au milieu du bario gotico, le fou rire qui m'a fait perdre ma lentille au dessert du repas au café de l'académia, avec m-a chantant "il est né le divin enfant" pour son anniversaire, et aussi la serveuse qui nous en voulait d'être les derniers clients, le risotto au gorgonzala du resto du mercat santa caterina, la pedrera une fois de plus, et le fait qu'il y a de plus en plus de touristes au parc guëll, les vieilles chouettes de salon à patisserie de Diagonal, et, allez je frime, la nuit à la Casa Fuster et l'incroyable aimabilité du personnel, se balader dans Gracia, avoir vu la mer, et - retour à la case départ - avoir à peine regardé les sous-titres de l'opéra...

merci m-a, et aussi x. pour un des voyages les plus inratables que j'ai fait!