Pour avoir entendu ici et là quelques louanges sur cet auteur libano-canadien, Wajdi Mouawad, je suis allé voir "ni le soleil ni la mort ne peuvent se regarder en face" vendredi dernier aux abbesses, même si je trouvais le texte peu engageant. Les deux heures sans entractes l'étaient aussi. Le dépliant contenant l'arbre généalogique d'oedipe jusqu'à Cadmos trahissait aussi que la pièce ne serait pas suffisamment claire pour que les spectateurs suivent. On s'était promis de sortir si on s'ennuyait, mais on n'a pas tenu parole. 2 heures de tirades grandiloquentes, parsemées de bonnes et mauvaises trouvailles de mise en scène, pas toujours à propos. Bref, encore une fois je me suis retrouvé dans un spectacle que j'aurais préféré évité... Sauf que après le théâtre des abbesses, nous allons souvent manger dans un bon restaurant italien à côté, et ça c'était vachement bien!