Il y a un truc dans les articles sur "Entre les murs" qui m'a vraiment encouragé à aller voir ce film, c'est quand il mentionnait que le profeseur n'était pas représenté comme un surhomme qui allait sortir les élèves de leur réalité et les transcender pour qu'ils deviennent tous des génies. Et c'est vrai que le film gagne beaucoup à ne pas être tombé dans le syndrôme "Dead Poets Society". En fait, le film raconte une histoire assez réaliste dans une classe de quatrième. Les élèves ne sont pas bêtes, mais le niveau est assez bas, assez pour me choquer par rapport à ma quatrième dans un lycée privé de beyrouth... Mais au delà du choc de réaliser que ça peut être comme ça dans un arrondissement contigü, il y aussi cette image de plein de potentiel gâché, et aussi, une image d'une france très métissée qui apprend toujours que c'est Nicolas qui va à l'école...