Outre la performance de Jérôme Bel à laquelle nous avons assistée, le séjour à Londres a été l'occasion de retrouvailles avec une amie libanaises, de déambulations très art contemporain, et copain-psy oblige, la visite à la dernière maison de Freud. La semaine a passé vite depuis le retour, mais j'ai encore quelques images. ça tombe bien, j'ai même des photos.
Saatchi Gallery : une des meilleures surprises de ce voyage. l'architecture intérieur est d'une sobriété parfaite pour les expos, et les commissaire ne font pas dans la surenchères d'oeuvre. Le théme est le moyen orien, exploré notamment avec l'installation de Kader Attia d'hommes faisant la prière, et puis ce truc complètement improbable de chaises roulantes qui s'entrechoquent avec de vieux généraux ou leaders politiques...
Tate Modern : ça reste une des endroit les plus bouillant du monde. Grand fan de Dominique Gonzalez Foester, j'étais un peu déçue par l'installation, qui dégage moins d'ambiance que ces salles plus intimistes, comme son cosmodrôme, ou la petite chambre présentée au Plateau il y a quelques années... Les sculpture tropicalisées sont une bonne idée, mais le Turbine Hall l'emporte presque sur l'installation.
Mais Londres c'est aussi la société de consommation, les grands magasins kitsch d'une époque inconnue, tel que le Liberty ou Fortnum and Mason, c'est aussi un bar complètement improbable décoré par Carsten Holler et financé par Prada Foundation.
