Le mois d'avril n'a pas été de tout repos, et je vais, par conséquent, faire une deuxième salves d'impressions groupées et expéditives sur certains spectacle auxquels j'ai assisté. Pour justifier ce groupement, j'ai trouvé une thématique qui est donc retranscrite dans le titre:

  • Rabih Mroueh, Lina Saneh (Photo Romance)

En voilà deux que je ne présente plus sur ce blog (voir ici ou ). Depuis Biokhrafia, j'ai assisté à presque toutes leurs performances présentées à Paris. Enfin, surtout celles de Rabih Mroueh. Cette dernière est un peu semblable aux autres, mais elle est plaquée sur un film qui est non seulement un de mes préférés, mais aussi lié à la seule occasion où, durant ma scolarité, l'homosexualité a été évoquée en classe. Ce film, Une journée particulière (Ettore Scola), est une excuse pour ces deux artistes d'une réflexion sur le discours politique, sur la création artistique, sur l'adaptation et le plagiat. Pour une fois, je suis sorti un peu déçu. Peut-être parce je n'ai pas aimer leur façon de plaquer autant de réflexion sur un film où les sentiments sont très troubles?

  • Lucinda Childs (Songs from Before et Dance)

Avant le spectacle, un ami me fait remarquer que la date de création du spectacle précédent qu'on avait vu de la chorégraphe était 1979 , la même que celle de Dance. J'étais dubitatif, mais la confirmation ne s'est pas fait attendre, car dès les premiers instants de Dance - après une première partie bien scénographiée mais à la gestuelle trop champêtre - nous avons reconnu le dispositif et le spectacle vu 5 ou 6 ans plus tôt. Le souvenir n'était pas très bon, mais cette deuxième vision m'a bien plu. Certes, ça traine en longueur à l'image de la musique de Philipp Glass, mais le côté abstrait et simple, m'a captivé, avec un dialogue passé (images projetées)/présent (danseurs de la compagnie d'aujourd'hui) qui témoigne que la pièce vieillit avec le temps. Youtube en parle mieux que moi (en anglais, via @CyrilleNguyen).

  • Sankai Juku (Kara Mi)

J'aime beaucoup Sankai Juku. Mais là, je n'ai pas accroché. La fatigue? La répétition? Il m'a semblé par moments retrouvé l'intérêt, rester captivé quelques minutes, puis lâcher. Un tableau, où les 7 danseurs se rassemblaient, m'a retenu de bout en bout... mais dans l'ensemble j'étais bien déçu. Peut-être parce que j'ai vu d'autres spectacles de Butô depuis...