Elle aurait été au milieu du spectacle, cette scène aurait été excusable, presque jolie, mais pour conclure un interminable spectacle de 2 heures, c'était littéral, appuyé, artificiel, et énervant. Il faut dire qu'en deux heures et 4 chapitres, le chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui avait un peu épuisé ses images de personnes qui se battent avec les ombres, de naturel et surnaturel, de mouvements d'ensemble (un peu parachutés), de personnages exagérés cherchant des réponses ou prenant l'air de les avoir. Il y a des images belles, évocatrices, des scènes réussies, des personnages bien construit, sauf qu'au bout d'une heure, on pense que c'est fini, et on se rend compte qu'il reste une heure... et finalement l'heure contient essentiellement des redites.

et au bout de cette heure, cette scène: la lumière, l'homme torse nu, les deux bâtons, la croix, la foule, le cliché, le cliché, sur lequel se clôt la pièce. d'accord: si le mythe c'est ça, fallait peut-être pas nous faire attendre pour nous l'expliquer. bof.