Il m'aura fallu un an pour comprendre vraiment... un an pour comprendre que ce que j'avais entendu l'année dernière n'était pas la flûte enchantée, mais une approximation à peine honorable. Dès les première notes de l'ouverture, le gradation et le contraste dénotent du sentiment de platitude qui l'était resté de cette flûte jouée du bout des lèvres à Bastille. L'orchestre dirigé par René Jacobs est investi, et joue la partition phrase par phrase... Les chanteurs sont très bons, en globalité, même si, une fois de plus, j'ai surtout adoré Papageno, il y avait aussi une magnifique Reine de la Nuit (dans les deux airs cette fois!), et une Papagena qui jouait aussi en remplacement la première dame, et qui s'amusait sur scène comme ça fait plaisir à voir.

Franchement, ce n'est pas pour rien que la salle était unanime dimanche dernier à Pleyel. On a passé un très bon moment! Et finalement c'est dans une version de concert que j'ai pu le mieux suivre l'œuvre. J'irai bien faire un tour chez le disquaire voir si l'enregistrement est paru!